[CAP] Semaine.14

UNITÉS PÉDAGOGIQUES

Capsule d'entraînement semaine 14

Les fêtes de fin d'année approchent et j'espère que tu t'accordes un peu de temps pour organiser cette période magique, à la fois entre amis et en famille. Il sera important que tu "coupes" un peu afin de recharger les batteries et de gonfler ton moral à bloc. C'est essentiel ! Et ce sera aussi le moment de prendre les "bonnes" résolutions, se fixer des objectifs accessibles et valorisants !

Voici le programme de révision pour cette semaine, les quiz interactifs concerneront :

• en grammaire -> l’identification des adjectifs, déterminants et pronoms (cf. support Les natures (ou classes) grammaticales + mp4 sur « de/des/du »),
• en orthographe lexicale -> les règles et exceptions de l’orthographe lexicale,
• en orthographe grammaticale -> l’accord des participes passés : accords de base/avec « en »/mesures/impersonnels + mp4 sur « même »,
• en conjugaison -> les temps simples de l’indicatif,
• les troubles « dys », handicaps et pathologies -> la déficience intellectuelle.

Pour finir, la question de la semaine : quelles sont les bonnes orthographes ?

1. Un homme sans chaussures
2. Un manteau sans bouton
3. Un homme sans paroles
4. Une histoire sans paroles

Bonne semaine de travail ;)

Réponse :

Un homme sans chaussures - Un manteau sans boutons - Un homme sans parole - Une histoire sans paroles.

Sans peut, selon le sens, être suivi du singulier ou du pluriel. 

On écrira toujours au singulier les noms dits abstraits : Être sans pitié. Cela se comprend sans peine. 

Selon le sens, on peut choisir entre le singulier ou le pluriel : Un orateur est sans passion quand il n’est pas animé par la passion. Cet homme est sans passions s’il ignore les passions. On opposera un couteau sans manche, qui devrait en avoir un, mais un seul, à un gilet sans manches, qui en aurait deux, s’il en avait. Il est sorti sans chapeau ni chaussures. 

Dans de nombreux cas, cependant, la nuance de sens est si mince que l’on trouvera aussi bien le singulier que le pluriel : C’est un acteur sans défaut ou sans défauts (Littré). De même : Cet homme est mort sans enfant, sans héritier, ou sans enfants, sans héritiers. 

Pourtant, dès lors que ce dont on parle peut suggérer l’idée de pluralité, c’est le pluriel qui est le plus fréquent. On écrira : un devoir sans fautes, en jugeant qu’un tel devoir aurait d’ordinaire comporté plusieurs fautes (qu’une faute ne vient jamais seule), plutôt qu’un devoir sans faute, sauf si l’on veut insister sur le caractère exceptionnel de la chose, comme on dirait : sans aucune faute, sans la moindre faute.